Olfac Bienvenue sur le forum d'olfac.
Si une question vous turlupine, si vous voulez partager une expérience, si vous souhaitez nous confier une information n'hésitez pas, ce forum est là pour ça.

 Accueil     Rechercher     Chat     Inscription     Connexion

Forum
--- Documentations, témoignages, reportages
------ questionnaire pour les anosmiques.
Vous devez vous connecter pour laisser un message.
questionnaire pour les anosmiques.
 nyvaPosté le Mardi 22 Mars 2005 - 14:25
Bonjour le questionbnaire a été envoyé a certains par mp mais pour les autres merci de repondre c'est pour les TPE.
 
1) Comment vous êtes vous rendu compte de votre anosmie?2) Etait-ce une anosmie complète ou partielle?3) Que savez vous des causes de cette maladie? Et comment l’avez-vous attrapé?4) Y a- t-il des conséquences sur tout autre point qu’olfactif? Si oui, lesquelles ?5) Que vous ont dit les spécialistes sur cette maladie?6) Savez vous s’il existe des solutions? Si oui, lesquelles?7) Comment le vivez vous au quotidien?8) Comment votre entourage le vie au quotidien?9) Y trouvez vous des points positifs (…)?10) Connaissez vous le mécanisme précis qui a fait que vous n’avez plus d’odorat?11) Quels inconvénients majeurs voyez vous dans cette maladie ?
Merci beaucoup! nyva

merci de nous aider pour nos TPE!!!
 eymiePosté le Mardi 22 Mars 2005 - 19:28
1 - je m'en suis rendue compte dans un premier temps car je sentais plus les odeurs comme d'habitude et par la suite c'est en mageant du melon que je croyais pourri alors qu'il était bon et tout s'est enchainé....
 
2 - elle est totale
 
3 - elle d'origine virale d'après l'ORL
 
 - Une grosse bronchite
 
4 - Je pense que cette maladie m'a miné le moral au début et que je me suis affablie, car j'ai fait une grave pyelonephrite qui n'est toujours pas guérie à ce jour
 
5 - l'ORL m'a dit que ca reviendrait un jour il sait pas quand
Il n'ya que la cortisone mais ca n'a eu aucun effet sur moi
 
6 - aucune solution faut attendre selon l'ORL
 
7 - beaucoup mieux avec le temps, je fais avec je sais maintenant ce que je peux manger ou pas et des problèmes plus graves de santé par la suite m'ont appris à mettre de coté ce souci
 
8 - j'ai beaucoup saoulé mon entourage au début , je ne parlais que de ca, je pensais que c'était ca allait devenir invivable et le temps a fait que je m'y suis habituée et que maintenant je n'en parle qu'occasionnellement et l'entourage le vis bien
 
9 - si je maigris sans faire de régime
 
10 - oui un peu sans plus
 
11 - j'ai du mal à aller au restaurant j'ai peur de ne pas pouvoir manger, ca me gene aussi quand je suis invitée et que je ne peux manger les délicieuses choses préparées pour cette occasion, beaucoup de choses que j'adorais avant ne passent plus ca donne desfois des baisses de moral
 
 
 
 
 xenoufPosté le Mercredi 23 Mars 2005 - 7:51
Bonjour, je réponds avec plaisir :

Xénouf
 xenoufPosté le Mercredi 23 Mars 2005 - 8:09
je recommence :
1) j'ai eu un très gros rhum alors évidemment nez bouché et tout le trala, plus d'odorat, plus de gout, mais quand j'ai guéri, je me suis aperçu que je n'avais pas retrouvé mon odorat!
 
2) à ce moment là c'était une anosmie complète.
 
3)grâce à un scanner le médecin a su que cela provennait des muqueuses qui avit enflé et ne désenflaient pas, alors elle ne laissait plus passer l'air jusqu'aux nerfs olfactifs, et tout ça à cause d'un rhume que je n'ai pas cru bon de soigner.
 
4)Certains aliments sont devenu mauvais aujourd'hui, comme les agrumes, certains légumes comme le poivron, le grillé. Parfois je me sens déprimé, au début perte de libido mais maintenant ça va mieux.
 
5) Mon ORL m'a dit que c'était opérable par petite intervention au laser, donc j'an ai subit deux, mais le problème est que c'est revenu partiellement et surtout différemment (tout sent mauvais). Mais il m'a aussi dit que si ça ne revennait pas après ces interventions il n'y avait rien à faire!
 
6) Attendre patiemment! encore et encore
 
7) Certains jours très bien, d'autres très mal lorsque mon odorat change parfois je le vit mal car il faut que je me réhabitue aux nouvelles mauvaises odeurs
 
8) mon entourage a du mal à comprendre
 
9) En fait la plupart des bonnes odeurs je les sens mais en mauvaises odeurs inconnu, tandis que les véritables mauvaises odeurs, je ne les sens pas, ça peut être une chance parfois!!
 
10)enflement des muqueuses, mais maintenant qu'elles ont désépaissient, je ne sais pas
 
11) C'est le printemps, et toutes ces odeurs qui font le printemps, je ne le sentirai pas, c'est comme de na pas sentir l'odeur du sapin à Noël, comme de ne pas sentir l'odeur d'un bébé, notre propre odeur, si il y a une fuite de gaz, si la nourriture est périmé. Tenir le coup lors d'un repas de famille et que tout sens mauvais. Bref il y en  a trop.
 
Bon courage pour ton tpe, donne nous un bon résultat
bye bye

Xénouf
 mariePosté le Mercredi 23 Mars 2005 - 9:19
mon mari s'est rendu compte de son anosmie quelques jour après un accident de cheval apparemment bénin au départ, mais pour lequel il a été hospitalisé après quelques heures, avec un traumatisme cranien, vertiges, problèmes de cervicales et horrible mal de crane. Rentrant du travail, je m'étonne d'une odeur désagréable dans la maison, mais lui ne sentait rien . Il m'avoua alors que depuis deux jours il  avait l'impression que toute la nourriture avait le même gout mais portait cela sur son mal de tête. Vérification faite et après un deuxième passage aux urgences et un scanner, un neurologue lui a confirmé qu'il devait s'agit d'anosmie due à l'accident et que probablement le nerf olfactif était touché. l'anosmie était et est toujours complète;
D'après le neurologue, soit il récupérait sur  6 mois , soit c'était irrécupérable. Il ne pouvait pas donner plus d'infos. Les examens complémentaires ne servaient à rien car ils ne permettaient pas de voir le traumatisme nerveux éventuel.
4) oui  beaucoup - au début, il a eu une période de déprime  assez importante, même s'il ne voulait pas le reconnaître. Il en parlait à tout instant, dès que quelqu'un machinalement lui demandait son avis sur une odeur ou un goût en disant que lui pourrait manger de la "
 
 
 mariePosté le Mercredi 23 Mars 2005 - 9:58
décidément , j'ai quelques problèmes avec mon micro ce matin. Je recommence :
 
Mon mari a découvert son anosmie quelques jours après un accident de cheval au début anodin en janvier 2003. Après quelques heures il a eu de terribles maux de tête, des vertiges et très mal aux cervicales. Direction les urgences. Diagnostic : traumatisme cranien – pas de vertèbres cassées – retour à la maison le lendemain avec un arrêt de travail d’une quinzaine de jours.
 
Deux jours après, maux de tête toujours énormes malgré les médocs. En rentrant du travail je m’étonne d’une odeur désagréable intense dans la maison. Il me dit ne rien sentir. Il m’avoue aussi que depuis son retour de l’hopital il a l’impression que toute la nourriture est sans gout , mais que ce problème devait venir de son mal de crane intense.  Quelques vérifications plus tard , retour au médecin puis à nouveau aux urgences.
 
5)Scanner puis diagnostic d’un neurologue : anosmie complète due probablement à l’atteinte du nerf olfactif et de la lame criblée dans l’accident (soit sectionnement par basculement du cerveau d’avant en arrière cdans le choc, soit écrasement). Pour ce spécialiste, tout pouvait revenir dans les 6 mois ou alors c’était irrémédiable. Inutile d’après lui de faire des examens complémentaires, on ne pouvait rien voir et aucune possibilité de réparation possible.
 
Rien n’étant revenu au bout de 6 mois, il a vu un premier qui a essayé à 4 ou 5 reprises par des manipulations , mais sans succès. Puis il a vu un homéopathe-naturopathe. Il a d’abord eu un traitement d’anti-oxydant MEGAMINE PLUS : aucun succès, sinon  une meilleure forme d’ensemble. Il lui a conseillé également un autre ostéopathe pratiquant une méthode un peu particulière (très douce) : 3 visites, mais aucun succès à ce jour. Traitement également homéopatique et huiles essentielles : aucun effet à ce jour. 
 
4) conséquences : oui beaucoup – d’abord une période de déprime larvée importante après l’accident. Des périodes successives d’espoir puis de déprimes comme en ce moment à l’approche du printemps et de ses odeurs ou pendant les fêtes ou il ne peut rien apprécier des plats. Diminution quelque peu de la libido , mais je pense que ce problème est plutôt dans sa tête que dans la réalité des faits – peur de l’intoxication alimentaire par un aliment périmé ou d’avaler un poison quelconque : un jour il a manqué d’avaler un verre de white spirit ; heureusement il a eu un doute et a trempé son doigt dedans – l’aspect huileux l’a intrigué et il n’a pas bu. Peur de l’incendie (surtout qu’on a déjà eu ce problème par le passé ) : pain régulièrement brulé au lieu de grillé , poele ou récipent restant à bruler sur le gaz par exemple .
 
6) pour l’instant il essaie tout ce qui peut être essayé, mais on ne connaît pas de solutions. L’espoir réside seulement dans le fait qu’on découvre au cours des conversations que des personnes ont eu ce même problème quelquefois pendant plusieurs années et que c’est revenu petit à petit ou d’un coup selon les cas (5 ou 6 cas connus).
 
7) au quotidien il le vit le plus souvent mal. Ce n’est plus vraiment la même personne. Pour les personnes qui ne vivent pas avec lui je pense qu’aujourd’hui ils ne s’en rendent pas trop compte sauf quand il en parle expressément, mais pour son entourage proche ce n’est pas toujours facile car les références aux odeurs et au goût, même en faisant attention reviennent très souvent dans les conversations et à chaque fois cela fait mouche !!!
 
9) points positifs : non – absolument aucun. Le fait de se dire que les conséquences de l’accident auraient pu être plus graves  (paralysie etc ;…) ne sont pas d’un grand secours. Cet handicap refait surface sans arrêt dans nos vies, même si comparé à d’autres handicap il semble être assez minime pour l’extérieur.
 
10) non  - plusieurs hypothèses citées plus haut. D’après l’homéopathe et l’ostéopathe : les nerfs ont aussi pu être écrasés et ont besoin de se régénérer (très long : d’après eux quelquefois plusieurs années) d’où les médicaments homéopathiques .
 
11)  difficultés à vivre pleinement  - déprime larvée fréquente - risques d’accidents domestiques accrus.
 
 gabiPosté le Lundi 4 Avril 2005 - 12:33
Marie, bonjour, pourrais tu me donner plus de détails sur l exemple que tu donnes, ou tu dis que certaines personnes on retrouvé petit à petit ou dont il y a 5/6 cas?Je te remercie et gardons espoirs.
Gabi
      Vous devez vous connecter pour laisser un message.Ce sujet lu 3957 fois contient 6 réponse(s)    
Retour à la liste des sujets du salon.